01 novembre 1916

Publié le par Alain

Le 1er novembre 1916

 (Novembre et octobre surchargés)

 

Ma chère Marguerite

 

Je te fais réponse à ta lettre du 29 très heureux de vous savoir tous en bonne santé moi ça va bien et désire que ma lettre vous trouve de même. Je te répète inutile de te tourmenter avant qu’il y ai lieu. Si je voyais Marinier certainement qu’il me parlerait de sa permission je ne crois pas qu’il soit dans nos parages certainement qu’il est plus intelligent que sa femme, je suis bien sûr qu’il ne me changerait pas à moins que l’ont lui fasse une sottise et certainement qu’il aura disputé sa femme à ce sujet là, mais elle est tellement bête, lui c’est un homme franc et juste, et certainement je pense que Morin ne réussira pas avec lui, ce n’est pas le bonhomme à se faire plotter. Je serai content de le rencontrer nous pourrons causer ensemble du pays mais je ne lui parlerai pas de ce que m’as dit car je pense bien qu’il n’y aura rien de changé avec nous si j’ai le bonheur de revenir comme je le pense.
Ma chère Marguerite tu me dis que tu te demandes si je suis dans le nombre à partir, pourquoi te fais tu ces idées, je ne t’ai jamais dit que nous allions partir et j’espère bien ne pas partir je n’aurais te parler de cela tu aurais été plus tranquille. Pour ton colis si tu ne peux pas trouver de fromages ce n’est pas bien gênant tu n’auras qu’à remplacer par des rillettes si vous en faites ce sera la même chose.

Maintenant (…) moi à qui ça te coûtera de façon à ne pas dépenser plus que d’habitude.
Ma chère petite Margot en attendant demain le plaisir de te lire je termine en t’embrassant mille fois de tout mon cœur ainsi que les enfants et surtout aucun ennui inutile.
Ton mari qui t’aime pour la vie.

 

E. Vallet

 

A demain le plaisir de te lire

Aussitôt ton mandat reçu je te le ferai savoir.

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