23 novembre 1916

Publié le par Alain

Le 23 novembre 1916

 

Ma chère Margot

 

En réponse à ta lettre du 21 très heureux de vous savoir en bonne santé, moi ça va mais ça me contrarie beaucoup de voir un si beau temps et que je devrais être à Athée et je suis là, je compte les jours, j’espère tout de même partir le 2, comme je t’ai dit hier Henri pense partir à la fin de la semaine pour rentrer avec lui nous parlerons de cela quand je serai arrivé. J’ai bien reçu toutes tes lettres mais j’ai reçu ta lettre du 19 avant ta carte du 18 et ta lettre du 17. Aujourd’hui ta lettre du 19 donc tu vois je reçois bien tout. Sur ta lettre du 21 tu me dis que le jour que tu vas recevoir une lettre t’annonçant mon arrivée, tu as dû la recevoir hier et aujourd’hui un lettre de déception, enfin que veux tu espérons que pour le deux ce ne sera pas la même chose, que je partirai sans encombre.

Ne m’envoie pas mon plastron, si j’en ai besoin je le rapporterai quand j’irai en permission. Je te jure que je trouve les jours longs, enfin ça arrivera petit à petit.

Ma petite Margot que veux tu que je te raconte, nous causerons plus longuement quand nous serons ensemble. En attendant ce jour avec impatience, je termine en t’embrassant mille fois de tout mon cœur ainsi que les enfants.

Ton mari qui t’aime pour la vie

 

E. Vallet

 

Embrasse le Papa la Maman Vincent et grand-mère Rousseau

Publié dans blogduboucher

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