10 avril 1917

Le 10 avril 1917

Ma chère Margot

Je pense que j’aurai des nouvelles demain, aujourd’hui je n’avais rien, j’espère que la santé est très bonne moi sa va bien pour le moment, je ne sais si c’est à Athée comme ici, mai il tombe de la neige à plient temp comme jamais j’ai vu cela, c’est abominable à la saison où nous trouvons.

Léon doit ce préparer à partir et toi comment t’arrange tu combien tu dois te donner d’ennui.

Alors tu as eu des nouvelles de chez nous, enfint si tu peu t’arrangeai autrement tu n’en serras peu être que plus heureuse mais combien de mal vas-tu avoir. Ma chère Margot je suis heureux que tu tai fait voir au Docteur tu dis que je t’ai donner le truc mais écoute un petit rhume mal soigner peu engendrai de mauvaise chose que l’on puis supposer surtout quand sa dure si longutemps.

Enfint j’espère que se ne sera rien.

Ma chère petite Margot je ne vois pas grand-chose à te dire surtout n’ayant pas de nouvelles j’espère en avoir demain.

Ton Petit mari qui t’aime et t’embrasse mille fois de tout son cœur ainsi que les enfants.

E. Vallet

Embrasse le Papa la Maman Vincent et grand-mère Rousseau

J’écris toujours très vite car je n’ai pas beaucoup de temps à disposer.