09 août 1917

Publié le par Alain

Le 9 août 1917

 

Ma chère Margot

 

En réponse à ta lettre du 7 heureux de vous savoir tous en bonne santé, moi la santé est bonne pour le moment et désire que cette lettre vous trouve tous de même. Si tu n’avais pas de lettre le 7 le 8 tu as du en recevoir deux car je t’écris tous les jours sen faute. Pour les permissions sa ne va plus j’ai grand peur que sa soit complètement arréter je ne sai si il en partira demain matin je pourrai te le dire que demain.

Je suis plus heureux que Timidie va de mieux en mieux, espèrons qu’il n’y paraitra pas.

Lui faudrait un colier en bois pour l’empêcher de se mordre, tu aurais pu en demander un à Fonteneau ou chez Dreux, il doit avoir cela.

J’ai écrit à Chenonceaux et à Adolphine hiert, je n’ai rien reçut au sujet de (v)notre demande. Je pense que sa tombera à l’eau, je n’y compte pas d’abord je n’y ai jamais compter. J’ai écrit à Cormery c’est jours derniers et je leur en est parler. Ma chère Petite Margot en attendant demain le plaisir de te lire je termine en t’embrassant milles fois de tous mon cœur ainsi que les enfants.

Ton mari qui t’aime pour la vie.

 

E. Vallet

 

Embrasse le Papa la Maman Vincent et grand-mère Rousseau.

Publié dans blogduboucher

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