13 juin 1918

Publié le par Alain

Les lignes le 13 Juin 1918

 

Bien Chère margot

 

Deux mots seulement pour te donner des nouvelles qui sont toujours les mêmes nous sommes pas encore relever, encore 3 ou 4 jours aumoint, nous commençons à être rudement fatigués. Enfint nous avons refouler les Boches, ils n’ont pas reussi à ce qu’ils voulaient faire.

Leurs coup est manquer et heureusement.

Je sui très ennuyai d’avoir aucune nouvelles depuis 4 jours que je n’ai rien, j’aurai peu être demain. J’espère si tu reçoit les miennes. Je fait mon possible de t’écrire tous les jours, mais voila ce que tu reçoit.

Je serait très heureux d’avoir des colis assez souvent, mais rien pendant ce triste céjour, maintenant je c’est que ce n’est pas de ta faute, car tu ignorai notre cituations.

Vivement la relève que je parte vous voir pour 3 jours.

Ma Petite Margot en attendant le plaisir de te lire j’espère demain matin. Je termine en t’embrassant milles fois de tous cœur ainsi que les enfants et la maman et grand  mère Rousseau.

Ton mari qui t’aime pour la vie.

 

E. Vallet

Publié dans blogduboucher

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