18 juin 1918

Les lignes le 18 Juin 1918

Bien Chère Margot

En réponse à ta lettre du 14 plus heureux de savoir que les corespondances reprennes, je pense que tu recevras régulièrement maintenant je t’écris s’en manquer tous les jours. Tu vois ta lettre du 14 n’a mis que 3 jours. Je pense que sa continura.

Je sui plus heureux également d’apprendre qu’il y a amélioration à ta blessure. Mais il ne faut pas que sa t’empèche aussitôt un peu mieux d’aller voir un spécialiste que sa ne te reprenne plus. Espéront un pront rétablissement.

J’ai reçut en même temp que ta lettre ton colis qui ma fait un grand plaisir aussi je le dévorais des yeux, j’avais hâte de le défaire pour savourer le contenu, j’ai manger quelques bonne tartine de beures, un bon morceau de fromage aprét j’ai but un vieux coup de coco, ensuite et fumer un vieu cigare, je me croit renaitre. Pour les cigares tu aurais du les envelopper car ils étaient défait sa sera pour la prochaine fois.

Envoi moi un autre colis le plus tot possible puisque maintenant sa marche bien tu pourrais me mettre un vieu civet de lapin ou des rillettes et quelques paquets de cigarettes et papier à cigarettes, ce que tu pourras suivant le poid.

Nous parlons pas de la relève c’est à ce demandez si sa viendra un jour. Enfint ne te tourmente pas le secteur est assez tranqu’il pour le moment et cependant nous sommes en première ligne.

Aussitôt le repot comme je te l’ai annoncer je pense obtenir ma permission si désirée. La santé pour le moment n’est pas trop mauvaise, je pense que ma lettre vous trouvera de même tous.

Ma Petite Margot, en attendant demain le plaisir de te lire je termine en t’embrassant du plus profon de mon cœur ainsi que les enfants.

Ton mari qui t’aime pour la vie.

E. Vallet

Embrasse la Maman et la grand-mère. Je ne croyais pas pouvoir t’écrire je n’avais n’y papier n’y enveloppe heureusement que j’ai trouver un camarade qui en avait encore quelques une et nous avons partager

Encore milles bon baiser