21 mars 1917

Publié le par Alain

Le 21 mars 1917

 

Ma chère Margot

 

En réponse à ta lettre accompagnée de celle d’Henri et de sa femme très heureux d’apprendre votre réunion, j’aurai été plus heureux de pouvoir vous accompagner, sa sera pour la prochaine, si il est possible, mais si j’y vais dans un mois ½ lui ne pourra pas y venir mais cette fois si j’en ferai savoir à Adolphine. Depuis quelques jours maintenant nous recevons les lettres tous les deux jours.

Sa sera peut être pas pour longtemps alors hier je ne t’ai pas écrit, ma lettre ne serait pas partie, demain je ne t’écrirai pas non plus, sa sera pour apret demain. Je n’ai pas encore reçut de Chenonceaux aussitôt je te ferai savoir, je pense qu’il viendra puisque je lui est dit.

Tu n’as encore rien trouver n’y (…) non plus peu être d’ici le 12 avril tu trouveras, il ne faut pas que tu te fasse de mauvaise idée avant qu’il ne soit temps. Maintenant pour la lettre envoyer à l’oncle Vincent, toujours de beau compliment mais c’est tout, maintenant je n’y compte plus, car on aurait une réponse définitive maintenant, j’écrirai à Cormery c’est jours, je vois avec plaisir qu’il s’en occupe sérieusement, sa ne sera pas de l’heur faute si sa ne réussit pas.

Pour le Comte nous sommes dans le même pays, mais nous nous voyons jamais, alors il dit qu’il pense bientôt partir, moi je pense le contraire de lui, d’abord pour l’instant je n’ai aucune instruction et je prendrai une spécialité que quand je pourrai ne pas faire autrement, il devrait maintenant être en permission, je pourrai des fois y retourner avant lui sa serait plus drôle.

Ma chère Petite Margot en attendant demain le plaisir de te lire je termine en t’embrassant mille fois de tous mon cœur ainsi que les enfants.

Ton petit zouave qui t’aime pour la vie.

 

E. Vallet

 

Embrasse le Papa la Maman Vincent et grand-mère Rousseau

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