14 janvier 1918

Publié le par Alain

Le 14 janvier 1918

 

Bien Chère Petite Margot

 

Aujourd’hui je t’écris à Athée parce que je pense que ma lettre te trouveras pas à Paris.

Je pense que tu auras fait un bon voyage et que tu n’auras pas regretter ton voyage malheureusement c’est que nous avons pas été longtemp ensemble.

Tu me aconteras ce que tu as vu, mais je sui heureux que tu soi venue à Paris, surtout que tu n’y étais chamais venue, tu vois si ont voulais ont ne sortirais jamais, pour cette fois la c’étais le malheureux Papa Vincent qui été malade, une autre foi s’aurai été autre chose.

C’est ce qui fait voir quand ont veu partir il faut pas d’autre reflexions il faut partir de suite, sant quoi il y aura toujours empéchement.

Tu me diras à ton arivée ce qu’il s’est passer pendant ton absence et le papa si tu l’as trouver en meilleur santé je l’espère. Moi j’ai reprit mon ancienne vie au travail le matin, et la popotte le soir. Le trvail à mon arrivée ma fait oubliai le cafare.

Je pense que tu auras reçut ma lettre que je t’ai envoyer à Paris aussitôt mon retour.

Je pense que tu auras fait un bon retour.

Moi je touse toujour peu être un peu moint mais lorsque je prendre froid au pieds, sa recommence.

Je craeint beaucoup le froid au pieds, c’est ce qui me tue.

Si les temps devienne meilleur sa ira j’espère de mieux en mieux. Ne te tourmente pas si je me trouvais plus malade j’irai trouver le major.

Je ne t’ai pas écris hiert j’ai n’ai pas eu un moment à moi, mais sa fait rien ma pensée été la même pour cela été dirigée vert toi.

Je pense que j’aurai une lettre demain.

Tu as du certainement m’écrire étant à Paris.

Ma chère Petite Margot je termine en t’embrassant du plus profond de mon cœur ainsi que les enfants.

Ton petit Edouard qui t’aime pour la vie et qui pense jour et nuit à toi.

E. Vallet

J’ai reçut toute tes lettres que tu m’as envoyer avant ton départ sur laquel tu me disais que petite Henriette avait été malade.

Tu as oubliai de m’en parler. Comme nous étions ensemble, il est vrait que le céjour a été si coure. C’est plutot un vol d’oiseau. Enfint sa ma fait grand plaisir quand je me serait pas rentourner heureux.

Je pense que petite Henriette va mieux va mieux, tu me raconteras tous cela.

Encore milles bons baisers de loingt de ton petit mari qui t’aime temp.

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