23 mars 1918

Publié le par Alain

Le 23 Mars 1918

 

Ma chère Margot

 

Me voila arriver à la compagnie et l’ont m’attendais avec impatience à la popotte, je sui arriver à 10h ½  et aussitôt arriver je me sui mis en devoir de preparer le diner pour le soir, quand je sui arrive tous ces messieurs étais à table alors quand je sui arriver dans la salle à manger ils ont crier le garde à vous, ils étaient tous heureux de mon retour ils se sont jeter tous sur moi pour me serez la main alors l pour le moment c’est moi qui sui cuisinier en (…) en attendant que le camarade rentre peu être d’ici deux ou trois jours. Alors quand il sera rentrer je continurai à faire le serveur comme par le passer.

Ma pauvre enfant nous touchons à un moment très mauvais, nous nous attendons tous les jours à ce fait, inutile de te tourmenter puisque lont ne peu pas l’empêcher. Ici, nous sommes serieusement bonbarder, mais nous prenons des precautions, quand il bonbarde trop fort c’est surtout la nit nous decendons dans les caves, cjose qui c’est produite hiert et qui ce repète toutes les nuits. Cela n’est rien je croit que si il ne tombe pas un obus (…) que je dormirai bien cette nuit.

Je sui résigner de vivre avec l’espoir de vivre très longtemps. Les gens du pays ou nous sommes sont obliger de quitter leur pays aux plus bref delaits.

Le pays va devenir des sendre certainement.

Enfint quelques obus arrive de temps en temps sur la maison ou je sui coucher surtout que je couche aux grenier, si il en tombe un je me reveillerai peu être et aussitôt je decendrai à la cave.

Mais sa ne m’empechera pas de dormir pour cela.

Ma chère Margot tu sait que ma pensée et toujour (…) toi

C’est d’apres une longue fatigue que je t’écris (…) longuement et tu vois j’ai eu le courage de faire la misive à mes (…) (…) diras le resulta de ton retour (…) pense que vous aitent arrivée toutes deux en bonne snaté.

J’ai envoyé une carte à Renard tu me diras si il la reçut.

Ton mari qui t’aime et t’embrasse milles fois de tous son cœur ainsi que les enfants.

 

E. Vallet

 

Embrasse le Papa la Maman Vincent et grand  mère Rousseau

Je vai me coucher (…) j’espère que les Boches ma laisserons domrmie.

Publié dans blogduboucher

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article