15 mai 1918

Publié le par Alain

Les lignes le 15 Mai 1918

 

Bien Chère Petite Margot

 

En réponse à ta lettre du 13 très heureux de recevoir régulièrement tous les jours. Je pense que tu dois recevoir les miennes tous les jours aussi, la santé moi toujours à peu prét la même je commence à être fatiguer, mais je pense que nous seront relever demain dans la nuit mais pas définitivement c'est-à-dire au sore des 1ère lignes pour aller en réserve, nous seront un peu moint exposer je ne sai quand nous seront relever définitivement.

La nuit c’est assez bien passée, mais depuis le jour, c'est-à-dire à la première heure les Boches non fait que nous bombarder, j’ai été obligé de changer mon poste parce que quelques obus son tomber devant. Depuis une heure sa commence à ce passer, vivement demain soir. Alors 3 jours de fermeture par semaine c’est bien embetant comment t’arenge tu.

Ma petite Margot tu me dis de me faire porter malade j’ai des douleurs mais mes genoux n’enfle plus, si ils enflait je serait sur, enfint ne te tourmente pas, j’ai beaucoup de courage et c’est ce qui me sauve.

Ma Petite Margot à demain le plaisir de te lire et de te répondre.

Ton petit mari qui t’aime du plus profond de son cœur et qui t’embrasse bien fort ainsi que les enfants.

 

E. Vallet

Publié dans blogduboucher

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