19 mai 1918

Publié le par Alain

Le 19 Mai 1918

 

Bien Chère Petite Margot

 

En réponse à tes deux lettres du 14 et du 16 heureux d’avoir de bonne nouvelles pour moi sa va pour le moment.

Comme je t’ai déjà dit j’ai bien reçut tes deux colis. Sur ce que tu me dis Henri pense avoir une permission pour la demi juin, moi je ne croit pas de sitot ou il faudrait que l’on marche plus vite que sa.

Tu me dis que tu ne sais si tu dois faire arenger tes affaires d’été, mais je pense bien il faut faire comme si j’étais la, il ne faut pas avoir (…).

Maintenant il y a que ce pauvre Père Vincent il n’y a rien à espérer d’un moment à l’autre il finira dans la triste misère, il y a que cette raison qu’il puis t’en empècher. Ce que tu feras sera toujour bien fait. Ce que je veux c’est que tu ne néglige pas ta personne au point de vue toilette et en résumé en tous les points de vue. Car si nous avions le bonheur que la guerre vienne à finire nous serions aussi jeune, qu’à 20 ans. Nous rattraperions notre vie de jeunesse que nous avons perdu jusqu’ici. Alors vivons dans cette espoire.

Je m’aperçoit que Blanche (…) n’a vraiment pas de chense. Alors Gilbert sur ce que je vois a été blessé à la dernière attaque du 28 avril, espéront que c’est blessure ne seront pas mortelle.

Alors te voila rentière 3 jours, sa te permettra de te reposer car je sui certain que tu dois en avoir besoint.

Tu me diras si tu as allumer ta glacière, et comment tu t’arenge.

Ma petite Margot en attendant ce soir le plaisir de te lire je termine en t’embrassant milles fois de tous mon cœur ainsi que les enfants.

Ton Petit Mari qui t’aime pour la vie.

 

E. Vallet

 

Embrasse les Pauvres Parents et la grand mère.

Publié dans blogduboucher

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