15 juin 1918

Publié le par Alain

Les lignes le 15 Juin 1918

 

Bien Chère Margot

 

As-tu de mes nouvelles maintenant c’est ce que je voudrais bien savoir, car je continue à t’écrire tous les jours et sa m’ennuie beaucoup de ne pas savoir si tu reçoit mes lettres.

Hiers soir je n’ai rien reçut de toi non plus j’aurai peu être deux lettre ce soir, moi toujour la même chose un peu plus heureux que c’est jours derniers nous sommes en dernière ligne mais c’est assez calme pour le moment, je pense que nous serons relever vert le 18, la santé pour moi est stationnaire naturellement beaucoup de fatigue qui est due à c’est triste passage que nous avons fait et ce longt céjour, enfint je sui mieux portant que j’ai été voila quelques jours.

Je pense que de ton coté tous le monde va bien et que tu as de mes nouvelles maintenant.

Je te répète toujour aussitôt la relève je renouvellerai ma dernière dépèche et me ferait établire une permission pour affaire de famille. Je voudrais bien être fixé du jour. Enfint pour le moment inutile de te tourmenter le secteur est assez calme nous en retrouvons un changement de vie.

Ce qui m’ennuie beaucoup c’est de ne pas recevoir de colis mais ce n’est pas du à ta faute si tu ne reçoit pas mes lettres.

Maintenant prend l’habitude qu’à chaque lettre que tu m’envoi de me mettre une enveloppe un peu de papier pour répondre (…) (…) parce qu’en ligne il n’est pas possible de trouver pour faire partire ma lettre je ne c’est ou je vais trouver une enveloppe plusieurs camarades son comme moi.

Ma Chère Petite Margot dans l’attente d’avoir de tes nouvelles cette nuit je termine en t’embrassant milles fois du plus profond de mon cœur ainsi que les Enfants. Ton mari qui t’aime pour la vie et qui ne t’oublis pas d’un seul instant.

 

E. Vallet

 

Embrasse bien fort la maman et la grand  mère en attendant le bonheur de pouvoir le faire moi même

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