16 juin 1918

Publié le par Alain

Les lignes le 16 Juin 1918

 

Bien Chère Margot

 

Plus heureux aujourd’hui d’avoir deux lettres du 11 et du 12 m’annonçant que tu avais reçut de mes nouvelles je pense que sa continura maintenant.

Mais voila autre chose, te voila revenue avec ton œil malade, la misère nous suit d’un bout à l’autre, qu’elle vie tous de même, il a fallut que tu te fasse une déchirure sérieuse pour que sa te reprenne aussi n’ésite pas d’aller voir un obticien immédiatement et bien suivre ton traitement régulièrement jusqu’à guérison complète car tu en souffrirai toute ta vie.

Certainement que tu as cesser ton traitement trop tot, tu dpis rudement souffrir, enfint je pense que par les bons soint que ta guérison sera pronte et durable, n’oublie pas de me tenir au courant tous les jours.

Pour moi je sui toujour en lignes mais ne te tourmente pas ici ce n’est que la fatigue pour le moment le secteur est tranqu’il aussi nous restons plus longtemp je ne puis te dire quand nous seront relever nous en attendons pour parler. Cependant nous commençons à trouver le temp rudement longt voila bientôt un mois que nous nous sommes netoyais c’est vraiment un peu trop longt enfint je pense que sa ne tardera pas maintenant. Et aussitôt je pense qu’il me laisserons partire te voir.

Tu as écrit au Parent (…) il me fait voir ta lettre aujourd’hui pourquoi te toumente tu t’en que cela, surtout que sachant que le courier étant aréter, c’est pour tous le monde, mais ce n’est pas une raison qui puis nous faire disparaître. Tu veras par mes lettres que je t’écrivais dans toute les circonstance.

Je pense que maintenant vous devez recevoir régulièrement. Moi je commence à recevoir tous les jours. C’est un grand bonheur pour moi.

Très heureux de voir que M. Renard est (…) pour toi, je voulais lui écrire mais c’est bien juste si je peu trouver une enveloppe pour toi. Ma Petite Margot dans l’attente d’avoir de tes meilleurs nouvelles demain et d’avoir un résulta d’une pronte guérison pour ton mal, si mal placer.

Je termine en t’embrassant milles fois du plus profond du cœur ainsi que les Enfants et la Maman.

Ton Petit Mari qui t’aime pour la vie.

 

E. Vallet

 

Embrasse la grand  mère et le bonjour à M. Renard

A bientôt le plaisir de vous voir, j’ai toujour espoire.

Publié dans blogduboucher

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