04 septembre 1918

Publié le par Alain

Le 4 Septembre 1918


Bien Chère Margot


En réponse à ta lettre du 2 me fesant plaisir en me disant que tu avais trouver un veau, mais je vois en effet pas sen peine, oui ce saligot de Morin traine partout nous lui donnerons peu être la revanche plus tard.

Enfint il a tomber sur un bec de gaze, il devait en effet l'avoir mauvaise, oui c'était trop tard pour te rendre seul, avec la petite surtout qu'il fait nuit à 8h ½ maintenant. Ta mère est peu être venue au devant de toi. Arrivée chez toi tu devais te trouver heureuse d'avoir fait ton achat. Le mouton tu dois en trouver dificilement aussi, c'est bien embétant d'être obliger de courire comme cela pour la marchandise.

J'ai reçut ton mandat qui me fait plaisir surtout qu'il ne me reste pas grand chose.

Moi sa va maintenant je sore un couple d'heure en ville pour me changer la vie de l'Hopital, je marche assez dificilement mais sa me fatigue et sa me permet de pouvoir mieux dormir la nuit. Demain doit y avoir evacuation mais je ne sui pas du nombre, le major me gardera peu être jusqu'à guerison complète et je partirai en convalaicence d'ici, je ne ces pas mais sa pourrer ce faire comme cela.

Tu me parle toujour des Gothas mais nous en avons pas vu depuis le 13 donc nous sommes tranqu'il maintenant sur ce point devue la.

Ma Petite Margot en attendant ta prochaine misive le plaisir de te lire et de te répondre je termine ne t'embrassant milles fois de tous mon coeur ainsi que les Enfants et la maman.

Ton Petit Mari qui t'aime pour la vie.


E. Vallet

Publié dans blogduboucher

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